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Titi-Pom in Beijing
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21 mars 2007

Deuxième et troisième semaines entre Shanghai, Canton et Pékin….

… mon cœur ne balance toujours pas ! L’émerveillement du début n’aura pas duré très longtemps… et me voila contrainte et forcée de rejoindre le camp des déçus de la Chine. Et n’y voyez la en aucun cas un rapatriement force pour cause d’hébergement le temps d’un week-end. La pension de famille des Cannizo-Gounon est très agréable et suffisamment démocratique pour me laisser libre choix.

Je vous avais quitte étonnement surprise par cette Chine que je découvrais, me voilà de retour pour confirmer finalement ce que j’avais lu sur un fameux blog de 2 expatriés arrivés a Pékin début septembre. Non je ne fonctionne pas sous l’emprise de la colère, quoi que j’aurai de bonnes raisons. Non contente de trouver un café dans l’aéroport, je m’aventure même a commander un jus de poire et un fried rice seafood… et la, le comble du service commercial. La serveuse, que je trouvais à ce moment là très sympathique, m’apporte en plus des pistaches, que j’accepte volontiers… il ne manquait plus que le petit rose de Provence quelques cigales, et j’y étais. Sauf que la méthode est beaucoup plus sioux qu’il n’y parait ! è ces pistaches gentiment amenees m’ont été facturées Yuan 50 ! ce n’est pas pour le montant mais le principe. Qu’aurai dit Mao de cette honteuse machination qui consiste à voler son camarade de manière volontaire ! Après 7 jours, j’avais presque envisagé de prendre ma carte du parti, mais après ces événements me voila plus capitaliste que jamais, prête a retourner dans le pays de George le couteau entre les dents… faibles de tous pays, unissons-nous !

Autre épisode toujours très agréable : la censure. Et oui, j’y reviens, mais comment faire autrement ! une grève de 100 000 personnes a eu lieu dans un « village » (au sens chinois du terme), et dès que la journaliste de TV5 a prononce Chine + grève, la télévision s’est bizarrement brouillée… retour a l’image 2 minutes plus tard, reportage terminé…

Oserai-je évoquer Shanghai et toute son ambiguïté. De cette ville qui tient plus de NY que de Pékin, ou est passe la culture chinoise si chère à ces dirigeants dans une ville ou le PC est né… entre les vendeurs a la sauvette, les escroqueurs de première (je l’avoue c’est de bonne guerre, en voyant arriver 3 occidentaux dans un marche de faux, il semble normal d’attirer la curiosité et d’avoir 30 chinois à ces trousses voulant vendre sun glasses, gucci bag, rolex, enfant de moins de 15 ans… oups pardon, mes doigts ont ripé sur le clavier !). Bref, je n’ai pas trouve ce que Shanghai avait de Chinois, a part ses 13 millions d’habitants, détail, il est vrai, non négligeable ! Rayon de soleil : le Mint, un café branché assez sympa, ou la margaritas pourraient faire des envieux en Amerique du Sud ! Bref le paradoxe d’une ville tout ce qu’il y a d’occidental noyée dans le marasme communisme….

Mais le week-end s’annonçait bon, avec un savant programme concocté par mes hotes !

Et je n’ai pas été déçue – on a eu un temps de ouf sur la muraille, avec des souvenirs mémorables sur cette partie non touristique. Et je ne parle pas uniquement de Gérard, le camembert dont nous n’avons fait qu’une bouchée, mais aussi de ces paysans chinois pour lesquels l’occasion est belle de raquetter (oui, oui je confirme, le terme n’a pas été choisi exagérément… ce n’est absolument pas le genre de la maison) les 3 pauvres touristes abandonnés sur cette partie… Bref on a vu a l’œuvre le tempérament italien en colère et j’avoue que 5 minutes de plus a attendre qu’il nous laisse passer moyennant la « modique » somme de 10 yuan par personne et j’appelai les cousins bretons, et les copains basques et corses…. Bref ils nous ont bien entubés, nous on les a bien insultés….

Fort heureusement, on a trouve réconfort une heure plus tard, seuls au milieu de ce montre de pierre, entoures de Gérard, de Nutella, de jambon de paris et d’un petit vin chilien fort sympathique, bref on était a la maison…. On est chez nous, on est chez nous, on est, on est, on est chez nous !

Reste du week-end très agréable : apero, légumage, énorme restaurant argentin, et l’expérience du fake market (marché du faux en français dans le texte) ! Je ne referai pas de commentaires particuliers, puisque Seb a déjà expliqué le principe entre faux et objets tombés du camion ! mais effectivement, ca m’amuse de negocier, et l’idee est bonne Seb, la prochaine fois j’essaierai de me faire payer pour prendre un de leurs objets… apres tout, c’est le quotidien des Zidane, Tony Parker (qui sort un CD par ailleurs) et autres mannequins en tout genre… je crois meme que baby Brangelina aussi ! alors pourquoi pas moi, finalement qu’est qui nous différencie ? quelques kilos en plus ou moins, quelques zéros en plus ou en moins…. Certains d’entre nous diraient NS, mais la je deviendrai trop terre a terre, trop vulgaire dans le traitement de l’information !

Bref, à 3 jours du départ, et après plus de 15 jours ici, je comprends un peu mieux la calvaire, euh enfin l’aventure de Peg et Titi (entre « expat » on se comprend, même si définitivement on ne vit pas la même aventure a 13 fuseaux horaires d’éloignement), mais je vous rassure toujours pas les Chinois et leur subtilités :

-         pourquoi le riz colle ?

-         pourquoi s’obstinent ils a produire du vin degueul… qu’ils vous obligent a boire au resto en vous disant qu’il est excellent et vous répondez d’un sourire crispé : « as good as the French one »

-         pourquoi votre espérance de vie est réduite au moins de moitié quand vous montez sur un vélo ?

Il doit rester au moins une dernière question qui avait été posée sur ce site: pourquoi ne pas rentrer chez soi ? mais c’est exactement ce que je m’aprete a faire dans 3 jours !

Sur ce bonne suite à tous, bon courage à Peg et Seb pour leur fin de séjour, et je vous attends tous a NY pas sur mon blog mais dans mon palace…Ln.

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